ANNEXE B
Le programme de médicalisation des systèmes d'information (P.M.S.I.)
Etablissements Publics de Santé et Etablissements privés Participant au Service Public Hospitalier
BILAN DE L’ANNEE 1998
1.1. L'ACTIVITE DE COURT-SEJOUR
1.2. LES AUTRES ACTIVITES
1.3. PMSI ET SOINS PALLIATIFS
2. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
2.1 Tableau N°1 coût moyen de production du point ISA, noté "valeur du point ISA" ;
2.2 Tableau N°2 valeur du point ISA, par région ;
2.3 Tableau N°3 valeur du point et activité, région par région, des établissements concernés.glossaire
Le programme de médicalisation des systèmes d'information, ou PMSI, fournit des informations quantifiées et standardisées sur l’activité des établissements de santé, donnant ainsi des fondements à l'analyse médico-économique de cette activité.
1. LE DEPLOIEMENT DU PMSI
1.1. L'ACTIVITE DE COURT-SEJOUR
Le PMSI concerne l'activité de court séjour MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) de tous les établissements de santé, publics ou privés, mais il ne s’applique encore, à des fins d'allocation de ressources, qu’aux seuls établissements financés par dotation globale (établissements publics - établissements privés à but non lucratif), hors les hôpitaux locaux.
Aux termes de l'arrêté du 22 juillet 1996, les cliniques privées sont également astreintes à produire les résumés de séjour. Au fil de l'année 1997, plus de 900 cliniques en ont fait transmission à la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) qui a ainsi pu constituer une base de 5,2 millions d'enregistrements. La base 1998 comporte, quant à elle, plus de 6 millions d'enregistrements.
LE SYSTEME DE MESURE DE L’ACTIVITE D’HOSPITALISATION
Tout séjour hospitalier en médecine, chirurgie ou obstétrique fait l'objet d'un résumé de sortie, comprenant un nombre limité de rubriques, d'ordre administratif et médical. Les informations y figurant sont codées selon des nomenclatures et des classifications standardisées. En fonction de ses caractéristiques, en termes de diagnostic et d'acte (le cas échéant), chaque séjour se voit attribuer le code d'une catégorie, ou groupe homogène : le GHM (GHM : littéralement "groupe homogène de malades"; en fait, groupe homogène de séjours). En 1995 et 1996, la classification en vigueur distinguait 508 GHM, répartis en 24 "catégories majeures". En 1997 est parue une nouvelle version de la classification, dite "V4", qui comporte 568 GHM, et trois catégories majeures supplémentaires. La version 5, utilisée pour classer les séjours en 1998, en diffère très peu.
Le profil d'activité ou "case-mix" d'un établissement X... peut se définir comme suit : |
|
GHM n° 1 GHM n° 2 GHM n° 3 ........ GHM n° 122 ........ GHM n° 164 ........ GHM n° 116 GHM n° 151 |
85 séjours 15 séjours 20 séjours ........ 550 séjours ........ 130 séjours ........ aucun séjour* aucun séjour* |
*en l'occurrence, il s'agit des GHM "transplantation pulmonaire" et de "transplantation cardiaque", activités soumises à autorisation, que l'on ne trouvera que dans les sites dûment autorisés et équipés en conséquence. |
L'analyse de l'activité des établissements financés par dotation globale s'appuie sur un système de pondération économique des catégories : l'échelle nationale de coûts des GHM, construite en 1994 (depuis sa première publication, en 1995, l'échelle nationale de coûts fait l'objet d'une actualisation annuelle) à partir des données médicales et économiques fournies par un échantillon d'établissements. Ce système de graduation attribue à chacun des GHM de la classification une valeur indiciaire, en points "Indice Synthétique d’Activité". Quelle que soit la discipline concernée, cet "indice synthétique d'activité" fait donc office d'unité de mesure de l'activité hospitalière de court-séjour : chaque séjour enregistré dans chacun des établissements d'une région se voit donc conférer, en même temps que la référence GHM qui est la sienne, la valorisation ISA correspondante. Le schéma vaut pour tous les types de séjours (au sein des disciplines de court-séjour), tous les établissements du secteur public (établissements publics et établissements privés PSPH), et se reproduit à l'identique dans toutes les régions, sur l'ensemble du territoire (TOM exceptés).
Extraits de l'échelle de pondération (version applicable aux données 1998) : |
||
N° GHM |
libelle |
Points ISA |
012 |
accidents ischémiques transitoires et occlusion des artères précérébrales, âge supérieur à 80 ans |
1 416 |
116 |
transplantation pulmonaire |
19 670 |
118 |
embolie pulmonaire |
2 600 |
274 |
cholécystectomies sans exploration de la voie biliaire, âge <70 ans |
1 596 |
429 |
transplantation rénale |
7 943 |
540 |
accouchement par voie basse sans complication |
1 000 |
612 |
maladies dues au VIH, avec plusieurs complications infectieuses |
4 390 |
763 |
amygdalectomie/adénoïdectomie en ambulatoire |
320 |
- N.B. : L'échelle de pondération présentée ci-dessus est applicable aux seuls établissements du secteur public. La création d'une échelle pour les cliniques fait actuellement l'objet de travaux techniques.
- Sur la base des données médicales fournies par les établissements et d’informations d’origine comptable, les agences régionales de l'hospitalisation sont donc en mesure de comparer les dotations budgétaires dont disposent les établissements à l'activité qu'ils développent : l'efficacité relative des établissements, dans le groupe de disciplines "MCO" (court séjour : médecine, chirurgie et obstétrique), est désormais appréciée à l'aune de leur coût de production de l'unité ISA.
METHODOLOGIE DES COMPARAISONS ENTRE ETABLISSEMENTS
a) Les informations de base
Pour l'ensemble des régions, et pour chacune d'entre elles, on dispose des bases budgétaires MCO, calculées par addition de toutes les "fractions de budget" consacrées à ce type d'activité (obtenues à l'issue d'une comptabilité analytique sommaire, ces informations budgétaires sont transmises par les établissements eux-mêmes, et portent le nom de "retraitements comptables"). De même, dispose-t-on du volume de points ISA produit par chacun des établissements de santé du secteur public.
b) Le repérage des disparités de ressources
Le niveau de sur- ou sous-dotation relative de chaque établissement est estimé en comparant l'écart qui le sépare de la moyenne régionale, en termes de coût de production de l'unité ISA. La position relative de chaque région est appréciée selon le même principe : le total des points produits par les établissements d'une région constitue la production de la région, et son coût unitaire est calculé en rapportant au volume total de points produits le total des "budgets MCO" des établissements. Le coût national moyen du point élémentaire permet de calculer, pour chaque région, ce qu'aurait dû être sa dotation, eu égard au volume de points produits : cela constitue la "dotation régionale-cible".
Ainsi, par exemple, du tableau 2 ci-annexé, il ressort que, relativement à un coût moyen national de production du point ISA de 12,68 francs (France métropolitaine), les régions
Bourgogne et Bretagne, à 11,39 et 11,54 francs, apparaissent sous-dotées, l'Assistance publique de Paris et la région Ile-de-France sur-dotées (respectivement 15,40 et 14,48 francs). Depuis 1995, année de mise en oeuvre de ce type de calculs d'écart, l'Ile-de-France est toujours apparue comme mieux dotée que l'ensemble des régions, et la Bourgogne comme la région la moins bien dotée. Toutefois, l'écart qui les sépare de la moyenne a désormais été réduit, en raison de l'effort de péréquation inter-régionale dont il est fait mention ci-dessous.
c) La détermination des efforts de réduction des écarts
Que ce soit entre régions ou entre établissements de santé, la correction des écarts de dotation constatés dépend à la fois de l'ampleur de ceux-ci et des modalités de résorption de ces écarts.
A titre d'exemple, en 1998, pour la préparation de la campagne budgétaire 1999, les derniers chiffres connus étaient ceux de l'année 1997. Au regard du taux moyen d'évolution des dotations régionales 1998, les régions les plus bénéficiaires de l'effet de peréquation (Poitou-Charentes, Nord-Pas de Calais, Picardie) ont alors enregistré une progression de leur dotation régionale initiale supérieure d’environ un point à la valeur nationale moyenne de 2,04%. Etant entendu que la péréquation interrégionale s’appuie également sur des critères autres que la valeur du point ISA : le taux de recours à l’hospitalisation, ainsi que l’indice comparatif de mortalité contribuent aussi à en définir l’ampleur. Dans le même temps, la dotation de la région la plus contributive à l'effort de peréquation (Ile de France, AP-HP incluse) était de 0,87 point inférieure à cette même référence nationale.
1.2. LES AUTRES ACTIVITES
Conçu, à l'origine, pour rendre compte des hospitalisations de courte durée, le PMSI a été adapté au secteur des soins de suite ou de réadaptation (SMR). Cela a permis aux établissements dispensant ce type de soins de s'engager dans un recueil d'informations destinées à alimenter le PMSI en juillet 1998. Les premières données relatives à ce secteur d'activité seront disponibles à la fin de l’année, mais l'emploi, à des fins d'ordre budgétaire, des informations recueillies, n'est pas envisageable immédiatement.
1.3. PMSI ET SOINS PALLIATIFS
Lors des débats relatifs à la proposition de loi visant à garantir l’accès aux soins palliatifs (loi n° 99-477 du 9 juin 1999), le parlement avait marqué son souhait d’être informé des capacités du PMSi à décrire ces activités spécifiques. Ces précisions, conformément à l’engagement du gouvernement, figurent dans le texte.
Sous les effets conjugués de durées de séjour souvent longues et d'un taux d'encadrement en personnel nécessairement important, la valeur du "point ISA" des structures dédiées aux soins palliatifs apparaît très élevée. La question de la place des soins palliatifs dans les catégories du PMSI se trouve donc posée : si le problème trouve une réponse dans le cadre du PMSI-Soins de Suite et de Réadaptation, qui consacre une "catégorie majeure clinique" à ce mode de prise en charge, celle-ci n'est pas transposable au PMSI-court séjour. Au reste, cette activité, selon les professionnels eux-mêmes, est difficile à qualifier, en raison de l'instabilité et de l'évolutivité des patients concernés, mais aussi de la grande disparité des structures qui la développent, des moyens en personnel dont celles-ci disposent, des sites d'implantation de ces structures ...
Dans le double souci de ne pas entraver le développement de ce type de soins et de faire progresser la connaissance que l'on a de leur degré de développement, deux mesures ont d'ores et déjà été prises :
1. La CIM 10 offre, avec le code Z 51.5 la possibilité de repérer les situations de soins palliatifs. Au printemps 1998, il a été proposé à la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) de diffuser aux professionnels concernés la consigne d'enregistrer ce code de manière systématique, afin que l'on puisse obtenir une première vue d'ensemble de cette forme de prise en charge, en exploitant, à partir de ce code, la base nationale des résumés de séjours. Compte tenu du temps nécessaire à la diffusion de cette consigne, les premiers retours d'information significatifs peuvent, au mieux, être attendus pour la fin de l'année 1999. Devraient être alors repérés les séjours de patients hospitalisés dans des unités de soins palliatifs (USP), ainsi que de patients hospitalisés dans d'autres types de services, mais suivis par une équipe mobile (EMSP). L'examen des résumés de séjours correspondants devrait fournir les éclairages attendus sur la nature des situations rencontrées et leur fréquence relative.
2. L'action des EMSP s'exerce au bénéfice de patients qui, pour l'essentiel, sont hospitalisés hors des hôpitaux d'implantation de ces équipes. Par conséquent, leur travail ne génère aucun point ISA pour ces établissements. En juin 1999, il a été demandé aux agences régionales de l'hospitalisation de considérer désormais ces équipes mobiles comme des unités budgétairement "hors champ" (à l'identique des structures d'hospitalisation à domicile, par exemple), c'est à dire en dehors de la surface budgétaire rapportée à l'activité mesurée en points ISA.
2. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
On trouvera dans les annexes du rapport au Parlement les principales données - agrégées - relatives à l'activité de court-séjour MCO de l'année 1998, pour quelque 534 établissements appartenant au secteur public d'hospitalisation. Les établissements de santé privés (non financés par dotation globale) ont été intégrés au dispositif PMSI en 1997 : les informations émanant de ce secteur sont, pour l'année 1997, encore en cours d'exploitation à la CNAMTS.
Ces données se présentent sous forme de trois tableaux (les deux premiers sous forme synthétique, le dernier détaillé par région et par établissement) :
(1) coût moyen de production du point ISA, noté "valeur du point ISA" ; (2) valeur du point ISA, par région ; (3) valeur du point et activité, région par région, des établissements concernés.
Les éléments chiffrés figurants dans ces tableaux sont issus de l'exploitation des données relatives à l'année 1998, colligées durant le troisième trimestre 1999. L'attention est appelée sur le fait que ces éléments ne sont pas d'interprétation immédiate : qu'il s'agisse des effets de concentration, du poids moyen du séjour (PMCT : poids moyen du cas traité, exprimé en "points ISA"), ou du coût de production de l'unité ISA, aucun de ces éléments ne saurait être apprécié indépendamment d'informations complémentaires relatives aux établissements concernés.
Un site Internet "le-pmsi.fr" permet d'avoir immédiatement accès à des données agrégées issues du traitement des bases nationales, publique et privée. Il présente notamment, sous une forme cartographique, certaines informations telles que : nombre de résumés de séjours produits, durée moyenne de séjour, répartition par sexe, par âge, flux régionaux. Il présente également, en ce qui concerne les établissements financés par dotation globale, les résultats de l'analyse de gestion hospitalière nationale (AGHN), dont les fichiers constitutifs sont téléchargeables. Il est possible, à partir de ces informations de "situer" un établissement, dans sa région ou dans sa catégorie d'appartenance, en termes de profil d'activité et de structure de coût. Mais cette appréciation d'ensemble est nécessairement très globale, et requiert d'être amendée par des informations complémentaires, à quérir hors le champ du PMSI.
N.B. : les sigles utilisés ci-après sont développés dans le glossaire figurant en fin de document
Tableau n° 1 : synthèse nationale des résultats, en francs/point ISA, par catégorie d'établissements |
Avertissement : de manière à harmoniser les présentations de résultats faites au niveau de chacune des régions et la synthèse nationale, les chiffres ci-après ont été calculés à partir des RSA constatés, sans redressement du nombre des séjours, alors que tous les établissements ne sont pas nécessairement parfaitement exhaustifs.
Catégorie d'établissements |
Valeur du point 1998 |
Coefficient de dispersion (1) |
Valeur du point 1997 Estimation V5 (3) |
C.H.R./U.(2) (dont AP-HP) |
13,32 |
0,08 |
13,64 |
Centres hospitaliers |
12,13 |
0,14 |
12,15 |
C.L.C.C. |
12,88 |
0,18 |
12,97 |
E.B.N.L.(hors CLCC) |
12,96 |
0,27 |
12,95 |
Moyenne nationale 98. (521 établ.) |
12,68 |
0,18 |
|
Moyenne nationale 97 estimée (514 établ) |
|
|
12,8 |
1 plus le coefficient est élevé, plus importante est la dispersion des valeurs, à l'intérieur de la catégorie
2 pour les CHR/U, et les CLCC, la valeur calculée tient compte d'un abattement effectué au titre de leurs missions d'enseignement et de recherche. La valeur brute est de 15% supérieure au chiffre cité.
3 Rappel : dans le but de comparer les résultats 1998 à ceux de 1997, ces derniers ne sont pas fournis tels qu'ils apparaissaient dans le rapport de l'année passée. Il s'agit d'une estimation de ce qu'auraient été ces résultats si la version 5 de la classification des GHM et l'échelle de pondération correspondante avaient été en vigueur en 1997.
Tableau n° 2 : synthèse des résultats, par région |
Les valeurs ci-après ont été obtenues en divisant, dans chaque région, la somme des budgets "court séjour" par le total des points produits par les établissements de santé de la région.
En raison du changement de références techniques, la comparaison directe 1998/1997 est dénuée de sens. De ce fait, en ce qui concerne 1997, les valeurs sont fournies sous deux formes :
- pour mémoire, la forme brute, qui était celle du rapport de l'année passée,
- une simulation de ce qu'aurait été chaque résultat, si la 5ème version de la classification des GHM et l'échelle de pondération correspondante avaient alors déjà été en vigueur.
Seule la valeur "estimée", en caractères italiques, permet de comparer 1998 à 1997 de façon appropriée.
Régions |
Valeurs du point |
Régions |
Valeurs du point |
||||
|
1998 |
97/V5 |
1997 |
|
1998 |
97/V5 |
1997 |
Alsace |
12,83 |
12,65 |
ß 11,99 |
Ile-de-France(1) |
14,48 |
14,76 |
ß 14,06 |
Aquitaine |
11,76 |
11,84 |
ß 11,14 |
AP-HP (2) |
15,40 |
16,04 |
ß 15,18 |
Auvergne |
12,14 |
12,18 |
ß 11,56 |
Languedoc-Roussillon |
12,19 |
12,41 |
ß 11,72 |
Basse-Normandie |
12,73 |
12,55 |
ß 11,92 |
Limousin |
11,70 |
11,76 |
ß 11,41 |
Bourgogne |
11,39 |
11,39 |
ß 10,70 |
Lorraine |
12,13 |
12,26 |
ß 11,57 |
Bretagne |
11,54 |
11,64 |
ß 11,03 |
Midi-Pyrénées |
12,60 |
12,72 |
ß 12,04 |
Centre |
11,68 |
11,76 |
ß 11,16 |
Nord-Pas-de-Calais |
11,83 |
12,11 |
ß 11,53 |
Champagne-Ardenne |
12,32 |
12,54 |
ß 11,88 |
Pays-de-la Loire |
11,57 |
11,61 |
ß 11,01 |
Corse |
14,05 |
14,25 |
ß 13,40 |
Picardie |
11,91 |
11,86 |
ß 11,23 |
Franche-Comté |
11,54 |
11,59 |
ß 10,88 |
Poitou-Charentes |
11,61 |
11,60 |
ß 10,90 |
Haute-Normandie |
12,56 |
12,59 |
ß 11,86 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur |
12,78 |
12,78 |
ß 12,11 |
Rhône-Alpes |
12,70 |
12,74 |
ß 12,09 |
|
|
|
|
Réunion (3) |
13,71 |
13,56 |
ß 12,84 |
Dépts français d'Amérique3 |
16,41 |
15,67 |
ß 14,87 |
Moyenne nationale 1997 ( 514 établ.) : |
12,14 |
Moyenne estimée du point "1997/V5" : |
12,80 |
Moyenne nationale 1998 (521 établ.) : |
12,68 |
(seuls les établissements de métropole ont été pris en compte dans ces calculs de moyenne)
1 Calculs faits hors AP-HP
2 En raison de l'importance de son activité, l'AP-HP est présentée séparément du reste de la région Ile-de France.
3 Les résultats de la Réunion et des départements français d'Amérique ne peuvent être directement comparés à ceux des autres régions, du fait des charges particulières (charges salariales, notamment) des départements d'outre-mer. Les établissements de ces régions n'ont donc pas été pris en compte dans le calcul de la moyenne nationale.
- En cours de réalisation
- En cours de réalisation
- En cours de réalisation
Structure des tableaux :
Nom de la Région
|
|
|
Nbre minimum de GHM, pour réaliser |
|
||
nom de l'établissement |
P.M.C.T.(1) |
coût /ISA (2) |
80% ISA |
80% journées |
80% entrées (3) |
Nombre de GHM différents |
Centre hosp. de .... |
1 005 |
14,05 |
140 |
110 |
120 |
457 |
Fondation ... |
980 |
14,90 |
92 |
90 |
85 |
389 |
C.H.U. de ... |
1 205 |
15,82 |
152 |
107 |
117 |
468 |
1 : "Poids moyen du cas traité", exprimé en points ISA : calcul réalisé hors les séjours pour lesquels la date de sortie est identique à la date d'entrée (CM 24).
2 : en francs.
3 : Ni les GHM, ni les "journées/séjours" de la CM 24 n'entrent en ligne de compte dans le calcul de ce ratio.
La lecture des tableaux, permet d'approcher les notions de dispersion (ou de concentration) de l'activité des établissements, au travers des questions : "combien de GHM différents y trouve-t-on représentés?", "combien faut-il, au minimum, de GHM différents, pour réaliser 80% du total des points ISA?" , et "combien faut-il de GHM différents pour réaliser 80% des entrées ?"
Centres hospitaliers régionaux et universitaires (CHR-U) et Centres hospitaliers (CH) : Exprimée en nombre de GHM, la structure d'activité des centres hospitaliers apparaît globalement assez peu différente de celle des CHR-U. Toutefois, les activités soumises à autorisation présentes dans tous les CHU, sont, à de rares exceptions, absentes des CH : cela explique la différence entre le "nombre total de GHM" des premiers et des seconds. En revanche, dans les deux catégories, 30% des GHM représentés sont nécessaires pour rendre compte de 80% des points ISA produits, et, pour les CH, un quart suffit à "couvrir" 80% des entrées, c'est à dire des séjours hors CM 24 (catégorie dans laquelle sont affectés les "journées-séjours" des patients dont l'hospitalisation a duré moins d'une journée [date de sortie = date d'entrée]).
Etablissements privés à but non lucratif (EBNL) et centres de lutte contre le cancer (CLCC): Dans les EBNL, il faut environ 25% des GHM pour rendre compte de 80% des points ISA et des séjours (hors CM 24). Bien entendu, développant leur activité dans un segment particulier, les CLCC présentent une structure d'activité spécifique. On pourrait s'étonner d'y voir représentés, 247 GHM différents : mais on constate que 12% de ces GHM sont le support de 80% des points ISA (les modes de prise en charge "chimiothérapie" et "radiothérapie", très présents dans ce type de structures, constituent chacun deux GHM). Par ailleurs, s'agissant des hospitalisations hors CM 24, il suffit également de moins de 30 GHM pour couvrir 80% des entrées en CLCC.
Dernière mise à jour : 12 Janvier 2000 Éditeur : CTIP Rédacteur : Mission PMSI |
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